livre de Frédérique Lemarchand Cantique du coeur
4eme de couverture du cantique du coeur

Librairie « Or des étoiles »
29 rue Saint Etienne – 89450 Vézelay
0386333006

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L’ouvrage que je vous présente allie la peinture et l’écriture. C’est un «livre d’artiste». Ce livre retrace mes épreuves depuis une enfance opprimée, vouée à la mort, jusqu’à ma renaissance, à 34 ans, grâce à une transplantation cœur-poumons avec la manifestation, dite, du numineux (selon Otto, cette expérience est celle de l’omnipuissance divine).

Les quelques lignes suivantes témoignent de l’esprit du récit d’une vie vertigineuse et bouleversée : « Un éclair a suffi pour bloquer les portes du temps et être dans l’éternité. Intimité unique qui devient le chemin salvateur de tout mon parcours. A la lueur de Notre Dame de Lourdes du 11 février, deux âmes sont recousues à chaud. Donneur de Vie est comme mon petit frère Coeur-Poumons qui me tient par la main. Entre mon Sauveur et moi, il n’y a pas de distance : il y a de la liberté. C’est une concentration folle d’amour au firmament d’un bouche à bouche entre ciel et terre. Depuis que l’air s’est engouffré par la vitre cassée, j’épouse le mouvement subtil de la vie où être n’est plus simplement suivre l’écoulement d’une existence. C’est continuellement faire acte de foi. «Big» où le monde m’apparaît comme une vibration primitive, «Bang» élémentaire infiniment vivant, dans une seule gamme de lumière tenue en tout et partout. Je ne veux plus rien posséder car tout m’appartient et ma richesse intérieure est inouïe. Délivrée, je dois tellement que cette dette me rend libre. Hors du corps, hors de tout, de là où je ne peux craindre l’avenir car je suis dans l’unité, dans l’éternité; Or de moi, Or du temps, recevez ma vie complètement mise à nue en mon Cantique du cœur. »

Préface Annick De Souzenelle: « Hymne unique de « deux âmes recousues à chaud », chant d’un hymen « hors du temps, hors de tout … or de moi or du temps ». Tel est le cri de ce livre que nous donne à entendre Frédérique Lemarchand rescapée des plus sombres ténèbres du monde : « élimination du gouvernement médical et des procureurs parentaux » ainsi que de celles tenues cachées des démons infernaux. Face à elle les abîmes de la mort ne sont rien ! « Opération providence d’un cœur au-delà du cœur, qui s’interdit de s’interdire d’espérer » Puis vint « une abeille qui, de son miel, a tout recousu! » « Mon impérieux devoir est de ne jamais lâcher le fil de la merveille. » Celui de l’abeille céleste couturière présente dans les mains chirurgicales qui ne savent pas leur pouvoir miraculeux lorsque la chair qu’ils taillent et recousent se fait chair divine! « Lors de ma transplantation j’ai traversé l’ineffable lumière sans limite … » Elle rencontre son sauveur : « Diamant du sauveur, mon donneur de vie tu es et tu resteras mon étincelant compagnon du vertige et de l’inoubliable – La beauté de ta disparition, c’est ta présence … » Frédérique fait l’expérience dans sa chair de ce que découvrent aujourd’hui nos physiciens par leur intelligence seule. « Trouver en l’espace de nos vies » dit-elle, « la seule unité créatrice qui accouple tous les contraires et toutes les formes irrationnelles, sous peine d’un suicide général ! » C’est une invitation à entrer dans un autre champ du réel et sans doute un autre encore, ceux dont les mystiques connaissent le secret, eux que l’on a tués pour aller plus vite au suicide général ! Frédérique est de ceux qui redonnent vie, une vie élargie dont elle tente maintenant de rendre compte par ses dessins fabuleux et sa peinture. « Ma peinture garde les yeux fermés comme tournés vers l’intimité du sans nom, incommunicable par intensité de pureté. »N’est-ce pas l’intimité du Saint Nom qu’elle approche ainsi, par touches de peinture qui soudain « captent ce qui est aveugle! » Je picore dans le manuscrit des miettes d’indicible pour tenter de dire quel joyau nous offre son auteur, Frédérique, survivante d’une greffe cœur-poumons. Le génie chirurgical est certes une précieuse chose; mais comme toute chose, elle n’a de sens qu’elle même greffée au Verbe qui la fonde, divin guérisseur de toutes les blessures du monde. Et si l’opérateur ne se greffe pas à Lui, Frédérique sait que ses qualités de générosité, solidarité, précision, organisation, connaissances et tant d’autres, sont de Lui … Et « ennoblissent l’âme du monde! » Le pinceau de l’artiste chante à cœur rendu vivant la noblesse du bistouri. Et l’artiste traverse maintenant la vie « à bras grands ouverts » dit-elle « pour mieux l’étreindre et rendre grâce. »Son pinceau nous traverse, nous lecteurs, il nous repeint et nous revivifie; il est le bistouri magique qui nous greffe à son tour, un cœur et des poumons subtils pour partager son histoire qui est la plus belle histoire d’amour que je connaisse. »

Lettre de Christian Bobin en postface: « Votre livre et votre cœur nouveau ne font qu’un, comme vos mots et vos peintures. Vous dites votre expérience et si la poésie surabonde ce n’est par coquetterie mais parce qu’il vous est impossible de dire autrement les abîmes où vous tombiez, et les cieux où vous remontiez. Votre texte est un bloc incritiquable. Les grandes profondeurs – celles où vous avez été plongée- transforment en lave le langage usuel. Continuez à peindre-écrire-vivre-aimer. »